jeudi 7 novembre 2019

Mario Mercier


Mario Mercier, environ au moment où il réalisa La Papesse, réalisa un reportage pour Le Grand Albert, le journal des sciences secrètes n°17 (mars 1973) qui raconte une cérémonie d'initiation d'une jeune femme. On y apprend que celle-ci qui se fait appeler La papesse Geziale est une jeune fille de 26 ans de famille modeste, elle exerce le métier de secrétaire, elle est originaire de l'arrière-pays niçois, là où a été tourné le film La Papesse. Elle a fondé un mouvement en haute Provence qui comprend une trentaine de membres. Mario Mercier, lors de son reportage assiste à l'épreuve du fouet subit par une initiatrice. Le temple de Geziale est une ancienne bergerie aménagée. Quand Mario Mercier lui demande ce qu'elle obtient comme résultats à travers son enseignement, Géziale répond : « Chez les femmes, un débridement spectaculaire de l'imagination (tellement brimée au cours des âges), chez les hommes une créativité doublée d'une plénitude des sens et un approfondissement des facultés mentales. » On remarque que la photo de couverture (2e photo en partant du haut) semble avoir été censurée, les culottes qui cachent le pubis des deux femmes sont tracées au feutre noir. 








Drogue et littérature | Stanislaw Ignacy Witkiewicz

Je vois une série d'organes sexuels féminins d'une grandeur surnaturelle d'où coulent des tripes et des vers vivants. À la fin, il en sort un embryon vert de la grandeur d'un saint-bernard qui se retourne sur le dos avec une délectation inouïe. Une mer d'une beauté merveilleuse, éclairée par une sorte d'hyper-soleil. De profil, des monstres rayés qui se frottent les uns contre les autres – quelque chose dans le genre des requins, aux couleurs blanche, noire et orange. Ensuite, je les vois en coupe, comme si quelqu'un découpait sous mes yeux d'énormes saucissons de requins d'une beauté inexprimable. Des fourmiliers qui tournent sur le derrière avec une rapidité vertigineuse. Des échidnés – parmi eux un rongeur extrêmement mignon dans le genre du sauteur blanc de la steppe, couvert d'une petite fourrure dont les poils se divisent deux fois. Malgré la rapidité des transformations je vois cela avec une précision microscopique.

Stanislaw Ignacy Witkiewicz, « Le peyotl », Les Narcotiques (rédigé en 1929, publié en 1932)
Traduction : Gérard Conio, Lausanne, L'Âge d'Homme, 1980, p. 71.
Conio signale que Witkiewicz était « un adepte de la monadologie de Leibniz » (p. 318).

Drogue et littérature | Rudyard Kipling

Comment je m’y suis mis ? C’était à Calcutta, je commençai par en essayer chez moi, rien que pour voir à quoi cela ressemblait. Je n’allais jamais bien loin, mais je crois que c’est à ce moment que ma femme est morte. En tout cas, je me suis retrouvé ici, où je vins à faire la connaissance de Fung-Tching. Je ne me rappelle pas très bien comment cela est arrivé ; mais il me parla de la Porte, et je pris l’habitude d’y venir, et, ce qui est sûr, c’est que je n’en suis jamais ressorti depuis. Il faut vous rappeler que la Porte était un endroit respectable au temps de Fung-Tching, où l’on était confortablement et pas du tout comme aux chandoo-khanas où vont les nègres. Non ; c’était propre et tranquille, pas encombré. Pour sûr, il y en avait d’autres que nous dix et l’homme ; mais nous avions toujours une natte par tête, avec un oreiller-coussin de laine ouatée, tout brodé de dragons noirs, rouges et d’un tas de choses ; tout comme sur le cercueil dans le coin.
À la fin de la troisième pipe les dragons se mettaient à danser et à se battre. Je les ai suivis des yeux pendant bien des nuits, bien des nuits. Je réglais ma consommation là-dessus, et maintenant il me faut une douzaine de pipes pour les faire bouger. En outre, ils sont tout en loques et très sales, comme les nattes, puis le vieux Fung-Tching est mort. Il mourut il y a deux ans, et me donna la pipe dont je me sers toujours maintenant, une pipe d’argent, avec des bêtes singulières qui rampent tout le long du réceptacle à la base du fourneau. Avant cela, je crois, je me servais d’une grosse tige de bambou à fourneau de cuivre, un tout petit fourneau, avec un bout de jade vert. Elle était un peu plus épaisse qu’une tige de canne ordinaire et très douce à fumer. Le bambou semblait boire la fumée. L’argent ne fait pas de même, et il faut le nettoyer de temps à autre, ce qui donne beaucoup de mal, mais je la fume en mémoire du vieux. Il a tiré bon profit de moi, mais il me donnait toujours des nattes et des coussins propres, et la meilleure marchandise qu’on pût se procurer nulle part.

Rudyard Kipling , La Porte des Cent mille peines / The Gate of a Hundred Sorrows (1884)
Traduit par Louis Fabulet et Robert d’Humières

Drogue et littérature | Christopher Cox

« Les montagnardes se déplacent lentement à travers les champs en pente. Des bulbes de la grosseur d’un œuf d’oiseau se balancent au bout de leurs tiges, aussi fines que des veines, montent jusqu’à la poitrine, dansent sous la douce brise, pareils aux tentacules d’une anémone de mer venimeuse. Dans la lumière éclatante de cette fin de matinée, les femmes travaillent avec minutie, conscientes de la valeur de leur récolte. La terre, où bruissent les pétales de la couleur du rubis et de l’améthyste qui couvrent la montagne, est douce et chaude sous leurs pieds ».

Christopher Cox,
Chasing the Dragon: Into the Heart of the Golden Triangle (1996)

Drogue et littérature | Bayard Taylor

Le sens de la limitation – de la détention de nos sens dans les limites de notre corps – disparaissait instantanément. Les murs de mon corps éclataient et tombaient en ruines ; et sans penser quelle forme j'avais – je perdais même la vue de toute idée de forme – je sentais que j’existais à travers un espace infini. . . L’esprit (le démon, devrais-je dire plutôt ?) de Hasheesh avait une possession totale de moi. Je me jetais sur le flot de ses illusions, et je dérivais, partout, impuissant à contrôler mes pensées. Les frissons qui parcouraient mon système nerveux devenaient plus rapides et féroces, accompagnés de sensations qui baignaient tout mon être en extase indicible. J'étais entouré par une mer de lumière, à travers laquelle jouaient les couleurs pures et harmonieuses créées par la lumière. Je m'efforçais, en expressions cassées, à décrire mes sentiments à mes amis, qui me regardaient incrédule – ne pas encore avoir été affectés par la drogue – je me suis soudainement retrouvé au pied de la grande pyramide de Khéops. Les voies rétrécies de calcaire jaune brillaient comme de l'or dans le soleil, et l'édifice s'élevait si haut qu'il semblait soutenir l'arche bleue du ciel. Je voulais le monter, et le seul désir me plaçait immédiatement sur son sommet, levé des milliers de pieds au-dessus des champs de blé et des palmeraies d’Égypte. Je tournais mes yeux vers le bas, et, à mon grand étonnement, je voyais qu'il n'avait pas été bâti de calcaire, mais d'énormes blocs carrés de tabac Cavendish ! Les mots ne peuvent pas peindre le sentiment de l'absurde que j'ai vécu ensuite. Je me tordais sur ma chaise dans un long accès d'hilarité, qui n'a été relevée que par la vision de fondre ; jusqu'à ce que, de ma confusion d'images indistinctes et de fragments d'images, une autre et plus merveilleuse vision était née. Je me souviens vivement de la scène qui a suivi, le plus soigneusement je reconstitue ses différentes caractéristiques et sépare les nombreux fils de sensation qu'il tissait dans un magnifique filet, le plus je désespère de représenter son immense gloire. Je me déplaçais sur le désert, pas sur un dromadaire , mais assis dans une barque faite de perles, parsemée de bijoux éclatants. Le sable était fait de grains d'or, et ma quille glissait à travers eux sans faire un son. L'air était radieux avec un excès de lumière, mais pas de soleil visible. Je respirais les parfums les plus délicieux ; et des harmonies, comme Beethoven aurait pu les entendre dans ses rêves, mais qu'il n'a jamais écrit, flottaient autour de moi. L'atmosphère elle-même était de la lumière, des odeurs, de la musique....... Je jouissais dans un Elysium sensuel, ce qui était parfait, car aucun sens n'a été laissé insatisfait. Mais au-delà de tout, mon esprit était rempli d'un sentiment immense de triomphe.

Bayard Taylor,
Atlantic Monthly (1854)

Drogue et littérature | Catulle Mendès

O délicieuse et sinistre drogue ! que tu sois la pâte épaisse, pesante, qui s’agglutine, ou que tu te dérobe, quintessenciée, sous l’argent des pilules, – dawamesk ou haschichine, – tu es terrible, Haschich !
Oui, tu es adorable ; oui, tu donnes la langueur exquise ou la joie effrénée, la paix, comme Dieu, l’orgueil, comme Satan ; oui, par toi, l’on oublie ! Hors des médiocrités de la vie réelle, loin de la sottise rampante et des devoirs étroits, l’homme par toi s’élève, avec les ailes de la délivrance, dans les chimères et dans les victoires. Tu es la fausse clé du paradis ! Si tu ne crées pas, tu transformes. Tu élargis les horizons ; tu fais d’une rose une forêt de roses, d’une masure un palais, un soleil d’une lanterne. Celui qui t’appartiens baise la bouche de Béatrix sur les lèvres d’une fille, retrouve, centuplée, dans de sales accouplements, la pure extase du premier amour. Tu dis, toi aussi : « Vous serez comme des dieux ! » et tu tiens ta promesse ; celui qui convoite l’or entend s’écrouler autour de lui des niagaras somptueux de monnaies ; celui qui aspire à la gloire des Dante et des Shakespeare, voit se précipiter sur son passage l’enthousiasme éperdu des foules ; et pour celui que tente le triomphe des chefs militaires, tu sonnes dans les clairons héroïques et flottes dans les victorieuses bannières.

Catulle Mendès, Le mangeur de rêve (1883)

Drogue et littérature | Alan Watts


Je regarde maintenant ce que d'ordinaire j'appellerais une broussaille inextricable – fouillis de plantes et de mauvaises herbes avec des branches et des feuilles en tous sens. Mais maintenant que prédomine en moi l'esprit qui organise et perçoit les relations, je me rends compte que la confusion ne vient pas de la broussaille elle-même, mais bien de la maladresse de ma pensée. En fait, chaque brindille est parfaitement à sa place, et le fouillis est devenu une arabesque aussi subtilement ordonnée que les célèbres entrelacs qui ornent les marges des anciens manuscrits irlandais. Dans le même état de conscience, j'ai vu un bois à l'automne, la multitude des branches nues et des rameaux se détachaient à contre-jour sur le ciel. Il ne s'agissait pas d'un fouillis, mais d'une dentelle ou du délicat guillochage, œuvre d'un joaillier enchanté. Une bûche à demi décomposée, couverte d'une rangée de champignons et de plaques de mousse m'apparaît comme aussi précieuse qu'une œuvre de Benvenuto Cellini – un assemblage, éclairé du dedans, de jais, d'ambre, de jade et d'ivoire, toute cette décomposition poreuse et spongieuse du bois semble avoir été ciselé avec une patience et un art infini. Je ne sais pas si c'est parce qu'un tel mode de vision organise le monde de la même manière qu'il organise le corps, ou si c'est simplement parce que la nature est ainsi formé.

Alan Watts, The Joyous Cosmology : Adventures in the Chemistry of Consciousness,
New York, Pantheon Books (Random House), 1962 (préface de Thimothy Leary);
Joyeuse Cosmologie. Aventure dans la chimie de la conscience,
traduction : Jacques Brosse, Paris, Fayard, 1971, p. 97.
The Joyous Cosmology est essentiellement consacré à trois drogues : la mescaline (principe actif du peyotl),
la psilocybine (extraite d'un champignon mexicain) et le LSD (« acide » dérivé de l'ergot de seigle).

Drogue et cinéma



Les deux photos du haut : Bigorno fume l'opium de Romeo Bosetti




Les deux photos du haut : An arabian nightmare (1920)



The Mystery of the Leaping Fish (1916) de Christy Cabanne et John Emerson.




lundi 4 novembre 2019

Teresa Murak | Woman's Calendar


Teresa Murak | Woman's Calendar (1976)
Après avoir terminé ses études à l'Académie des Beaux-Arts de Varsovie, Teresa Murak (née en 1949 en Pologne) est devenue une pionnière de l'art éco-féministe en Pologne. En tant qu'étudiante, Murak a collaboré avec des scientifiques et des écologistes pour produire des dessins scientifiques des structures végétales avant de développer ses travaux terrestres et ses performances. Influencée par la philosophie jésuite et orientale, Murak lance des processus de croissance, des systèmes symbiotiques et des rituels en tant que pratique axée sur les processus. Le travail de Murak s'intéresse à la féminité et à la nature à travers un temps répressif culturel et politiquement en Pologne dans les années 1970 et 80 et continuellement jusqu'à aujourd'hui. La politique poétique d'avant-garde de son travail écologiquement engagé a plus d'actualité aujourd'hui que jamais.  




Jean-Jacques Lebel


«120 Minutes dédiées au Divin Marquis» Happening de Jean-Jacques Lebel qui eut lieu dans le cadre du 3e festival de la libre expression du 4 avril au 3 mai 1966. Une deuxième version a eut lieu le 27 avril.
«L’idée, délibérément paradoxale, d’une exposition sur le thème de l’irreprésentabilité chez Sade et au-delà m’est venue en 1966 tandis que mon happening «120 Minutes dédiées au Divin Marquis» se déroulait au Théâtre de La Chimère, situé au 42 rue Fontaine à Paris, dans l’immeuble habité par André Breton. J’ai envoyé le texte de la «Neuvième Journée» des «Cent vingt jours de Sodome» à une dizaine de plasticiens et plasticiennes de ma connaissance en leur demandant de dessiner, peindre ou photographier ce que ces pages leur inspiraient. L’expérience a conduit à une impasse et je l’ai abandonnée. » Jean-Jacques Lebel



Jean-Jacques Lebel


Jean-Jacques Lebel
Happening Playtex oragnisé par Jean-Jacques Lebel à la Tour d'Argent le 11 mars 1965 à Paris, France - Jean-Jacques Lebel de dos peint la silhouette de Franciska Fisher . (Photo : Giancarlo Botti)
Jean-Jacques Lebel : Mode d'emploi du Pseudo-Kini : Playtex, Paris, 1965 », dans le restaurant La Tour d'argent, 11mars 1965



Otto Muehl


Otto Muehl
Materialaktion Nr. 3 (Klarsichtpackung - Versumpfung in einer Truhe - Panierung eines weiblichen Gesäßes - Wälzen im Schlamm) le 26 Fevrier 1964 dans l'appartement de Muehl.
Photo : Ludwig Hoffenreich.



Dore O


Alaska (1968) de Dore O

16mm – Durée : 18:00
Metteur en scène, peintre et cinéaste, Dore O. est née en 1946 à Mülheim. Après des études de Design à l'Université de Krefeld, elle suit des cours de peinture à Hambourg et Pérouse. Depuis 1967, elle se consacre au cinéma et réalise plusieurs films avec Werner Nekes. Elle est co-fondatrice de la "Hamburg Filmmacher Coop" (1968) avec Helmut Costard, Klaus Wyborny, Struck, Nekes (http://www.cinedoc.org/cineaste-85-dore-o.html)



Stan VanDerBeek

Achooo Mr. Kerrooschev (1960) de Stan VanDerBeek
USA - Durée : 2:00

Breathdeath (1963) de Stan Vanderbeek
Durée : 15:00

dimanche 3 novembre 2019

Begoña Grande


Vacio (2011 - Durée : 3:32) de Begoña Grande
Vacio est une performance vidéo de Begoña Grande qui a été nommée la vidéo la plus représentative de Bizarro Art dans le festival de court métrage "Caostica V" à Bilbao en 2011.



samedi 2 novembre 2019

Richard Prince

House Call (2006) de Richard Prince
Durée : 12:30 - Musique : Richard Prince - Format : DV

Richard Prince se réapproprie les images stéréotypées d’un film porno des années 80; il les recadre, les refilme sur un écran de télévision, les altère et enfin les synchronise avec une musique décalée. Le résultat est un film sensuel dans lequel le plaisir est l’acteur principal.  







Coni Beeson


Coni Beeson | Holding
(1971 - Durée : 13:39)









Coni Beeson


Coni Beeson | Holding
(1971 - Durée : 13:39)









vendredi 1 novembre 2019

Rocío Boliver | Labios vaginal


Rocío Boliver | Labios vaginal
Teatro de la academia de la universidad de las artes de Helsinski 2015



Ria Pacquée | Pain Pain


Ria Pacquée | Pain Pain
Performance Festival Besançon en 1981
Dans Pain Pain (au sens français et anglais), elle s’est glissée nue sur une diagonale qui traverse tout l’espace, se bourrant la bouche de pain. À la fin, la bouche pleine de pain, elle essaie de dire un poème d’Artaud.
« Tandis que je rampais et que je mangeais le pain, en même temps, en disant certaines parties du texte d'Artaud, la ligne disparaissait. En fin de compte, j'ai presque failli vomir, car le pain français est très sec et je pouvais presque parler. Ensuite, j'ai manqué d'espace et je me suis échappé par la fenêtre dans la rue. Alors j'ai laissé les gens dans l'espace tout seul, seulement avec les restes de pain. Pour le reste, tout était parti, la beauté de la ligne avait disparu et moi aussi. »
(While I was crawling and eating the bread, at the same time, saying some parts of Artaud's text, the line was disappearing. In the end, I nearly had to puke, because the French bread is very dry and I could nearly speak anymore. Then I ran out of space and I escaped through the window into the street. So I left the people in the space all alone, only with the rests of bread. For the rest, everything was gone, the beauty of the line was gone, and I was gone as well)
Interview de Ria Pacquée en 2010 (http://www.belgiumishappening.net/home/interviews/ria-pacquee-2010)




Ria Pacquée | On a grey sunday afternoon


Ria Pacquée | On a grey sunday afternoon
Au Lokaal 01 à Breda, en Hollande, en 1982
Une seule personne était autorisée à entrer à chaque fois, elle devait descendre un escalier avant d'être confronté au corps nu de l’artiste.
« This performance involved the artist lying nude on the floor of a closed-off cellar wearing only a mask, with her legs spread and surrounded by little paper dolls. One female visitor – a feminist, according to the artist – became extremely angry on seeing the performance, and destroyed the paper dolls by stepping on them. »
(Lors de cette performance, l’artiste était allongée nue sur le sol d’une cave fermée, vêtue uniquement d’un masque, les jambes écartées et entourée de petites poupées en papier. Selon l'artiste, une visiteuse - une féministe - est devenue extrêmement fâchée en voyant le spectacle et a détruit les poupées de papier en les piétinant.) Hilary Robinson, Feminism Art Theory: An Anthology 1968 – 2014, Wiley-Blackwell, 2001, p. 38.