Mario
Mercier, environ au moment où il réalisa La Papesse, réalisa un
reportage pour Le Grand Albert, le journal des sciences secrètes
n°17 (mars 1973) qui raconte une cérémonie d'initiation d'une
jeune femme. On y apprend que celle-ci qui se fait appeler La papesse
Geziale est une jeune fille de 26 ans de famille modeste, elle exerce
le métier de secrétaire, elle est originaire de l'arrière-pays
niçois, là où a été tourné le film La Papesse. Elle a fondé un
mouvement en haute Provence qui comprend une trentaine de membres.
Mario Mercier, lors de son reportage assiste à l'épreuve du fouet
subit par une initiatrice. Le temple de Geziale est une ancienne
bergerie aménagée. Quand Mario Mercier lui demande ce qu'elle
obtient comme résultats à travers son enseignement, Géziale répond
: « Chez les femmes, un débridement spectaculaire de
l'imagination (tellement brimée au cours des âges), chez les hommes
une créativité doublée d'une plénitude des sens et un
approfondissement des facultés mentales. » On remarque que la
photo de couverture (2e photo en partant du haut) semble avoir été
censurée, les culottes qui cachent le pubis des deux femmes sont
tracées au feutre noir.
jeudi 7 novembre 2019
Drogue et littérature | Stanislaw Ignacy Witkiewicz
Je vois une série d'organes
sexuels féminins d'une grandeur surnaturelle d'où coulent des
tripes et des vers vivants. À la fin, il en sort un embryon vert de
la grandeur d'un saint-bernard qui se retourne sur le dos avec une
délectation inouïe. Une mer d'une beauté merveilleuse, éclairée
par une sorte d'hyper-soleil. De profil, des monstres rayés qui se
frottent les uns contre les autres – quelque chose dans le genre
des requins, aux couleurs blanche, noire et orange. Ensuite, je les
vois en coupe, comme si quelqu'un découpait sous mes yeux d'énormes
saucissons de requins d'une beauté inexprimable. Des fourmiliers qui
tournent sur le derrière avec une rapidité vertigineuse. Des
échidnés – parmi eux un rongeur extrêmement mignon dans le genre
du sauteur blanc de la steppe, couvert d'une petite fourrure dont les
poils se divisent deux fois. Malgré la rapidité des transformations
je vois cela avec une précision microscopique.
Stanislaw Ignacy Witkiewicz, « Le
peyotl », Les Narcotiques (rédigé en 1929, publié en 1932)
Traduction : Gérard Conio,
Lausanne, L'Âge d'Homme, 1980, p. 71.
Conio signale que Witkiewicz
était « un adepte de la monadologie de Leibniz » (p.
318).
Drogue et littérature | Rudyard Kipling
Comment je m’y suis mis ?
C’était à Calcutta, je commençai par en essayer chez moi, rien
que pour voir à quoi cela ressemblait. Je n’allais jamais bien
loin, mais je crois que c’est à ce moment que ma femme est morte.
En tout cas, je me suis retrouvé ici, où je vins à faire la
connaissance de Fung-Tching. Je ne me rappelle pas très bien comment
cela est arrivé ; mais il me parla de la Porte, et je pris
l’habitude d’y venir, et, ce qui est sûr, c’est que je n’en
suis jamais ressorti depuis. Il faut vous rappeler que la Porte était
un endroit respectable au temps de Fung-Tching, où l’on était
confortablement et pas du tout comme aux chandoo-khanas où vont les
nègres. Non ; c’était propre et tranquille, pas encombré. Pour
sûr, il y en avait d’autres que nous dix et l’homme ; mais nous
avions toujours une natte par tête, avec un oreiller-coussin de
laine ouatée, tout brodé de dragons noirs, rouges et d’un tas de
choses ; tout comme sur le cercueil dans le coin.
À la fin de la troisième
pipe les dragons se mettaient à danser et à se battre. Je les ai
suivis des yeux pendant bien des nuits, bien des nuits. Je réglais
ma consommation là-dessus, et maintenant il me faut une douzaine de
pipes pour les faire bouger. En outre, ils sont tout en loques et
très sales, comme les nattes, puis le vieux Fung-Tching est mort. Il
mourut il y a deux ans, et me donna la pipe dont je me sers toujours
maintenant, une pipe d’argent, avec des bêtes singulières qui
rampent tout le long du réceptacle à la base du fourneau. Avant
cela, je crois, je me servais d’une grosse tige de bambou à
fourneau de cuivre, un tout petit fourneau, avec un bout de jade
vert. Elle était un peu plus épaisse qu’une tige de canne
ordinaire et très douce à fumer. Le bambou semblait boire la fumée.
L’argent ne fait pas de même, et il faut le nettoyer de temps à
autre, ce qui donne beaucoup de mal, mais je la fume en mémoire du
vieux. Il a tiré bon profit de moi, mais il me donnait toujours des
nattes et des coussins propres, et la meilleure marchandise qu’on
pût se procurer nulle part.
Rudyard Kipling ,
La Porte des Cent mille peines / The Gate of a Hundred Sorrows
(1884)
Traduit par Louis Fabulet et Robert d’Humières
Traduit par Louis Fabulet et Robert d’Humières
Drogue et littérature | Christopher Cox
« Les montagnardes se
déplacent lentement à travers les champs en pente. Des bulbes de la
grosseur d’un œuf d’oiseau se balancent au bout de leurs tiges,
aussi fines que des veines, montent jusqu’à la poitrine, dansent
sous la douce brise, pareils aux tentacules d’une anémone de mer
venimeuse. Dans la lumière éclatante de cette fin de matinée, les
femmes travaillent avec minutie, conscientes de la valeur de leur
récolte. La terre, où bruissent les pétales de la couleur du rubis
et de l’améthyste qui couvrent la montagne, est douce et chaude
sous leurs pieds ».
Christopher Cox,
Chasing the Dragon: Into the
Heart of the Golden Triangle (1996)
Drogue et littérature | Bayard Taylor
Le sens de la limitation –
de la détention de nos sens dans les limites de notre corps –
disparaissait instantanément. Les murs de mon corps éclataient et
tombaient en ruines ; et sans penser quelle forme j'avais – je
perdais même la vue de toute idée de forme – je sentais que
j’existais à travers un espace infini. . . L’esprit (le démon,
devrais-je dire plutôt ?) de Hasheesh avait une possession totale de
moi. Je me jetais sur le flot de ses illusions, et je dérivais,
partout, impuissant à contrôler mes pensées. Les frissons qui
parcouraient mon système nerveux devenaient plus rapides et féroces,
accompagnés de sensations qui baignaient tout mon être en extase
indicible. J'étais entouré par une mer de lumière, à travers
laquelle jouaient les couleurs pures et harmonieuses créées par la
lumière. Je m'efforçais, en expressions cassées, à décrire mes
sentiments à mes amis, qui me regardaient incrédule – ne pas
encore avoir été affectés par la drogue – je me suis
soudainement retrouvé au pied de la grande pyramide de Khéops. Les
voies rétrécies de calcaire jaune brillaient comme de l'or dans le
soleil, et l'édifice s'élevait si haut qu'il semblait soutenir
l'arche bleue du ciel. Je voulais le monter, et le seul désir me
plaçait immédiatement sur son sommet, levé des milliers de pieds
au-dessus des champs de blé et des palmeraies d’Égypte. Je
tournais mes yeux vers le bas, et, à mon grand étonnement, je
voyais qu'il n'avait pas été bâti de calcaire, mais d'énormes
blocs carrés de tabac Cavendish ! Les mots ne peuvent pas peindre le
sentiment de l'absurde que j'ai vécu ensuite. Je me tordais sur ma
chaise dans un long accès d'hilarité, qui n'a été relevée que
par la vision de fondre ; jusqu'à ce que, de ma confusion d'images
indistinctes et de fragments d'images, une autre et plus merveilleuse
vision était née. Je me souviens vivement de la scène qui a suivi,
le plus soigneusement je reconstitue ses différentes
caractéristiques et sépare les nombreux fils de sensation qu'il
tissait dans un magnifique filet, le plus je désespère de
représenter son immense gloire. Je me déplaçais sur le désert,
pas sur un dromadaire , mais assis dans une barque faite de perles,
parsemée de bijoux éclatants. Le sable était fait de grains d'or,
et ma quille glissait à travers eux sans faire un son. L'air était
radieux avec un excès de lumière, mais pas de soleil visible. Je
respirais les parfums les plus délicieux ; et des harmonies, comme
Beethoven aurait pu les entendre dans ses rêves, mais qu'il n'a
jamais écrit, flottaient autour de moi. L'atmosphère elle-même
était de la lumière, des odeurs, de la musique....... Je jouissais
dans un Elysium sensuel, ce qui était parfait, car aucun sens n'a
été laissé insatisfait. Mais au-delà de tout, mon esprit était
rempli d'un sentiment immense de triomphe.
Bayard Taylor,
Atlantic Monthly (1854)
Drogue et littérature | Catulle Mendès
O délicieuse et sinistre
drogue ! que tu sois la pâte épaisse, pesante, qui s’agglutine,
ou que tu te dérobe, quintessenciée, sous l’argent des pilules, –
dawamesk ou haschichine, – tu es terrible, Haschich !
Oui, tu es adorable ; oui, tu
donnes la langueur exquise ou la joie effrénée, la paix, comme
Dieu, l’orgueil, comme Satan ; oui, par toi, l’on oublie ! Hors
des médiocrités de la vie réelle, loin de la sottise rampante et
des devoirs étroits, l’homme par toi s’élève, avec les ailes
de la délivrance, dans les chimères et dans les victoires. Tu es la
fausse clé du paradis ! Si tu ne crées pas, tu transformes. Tu
élargis les horizons ; tu fais d’une rose une forêt de roses,
d’une masure un palais, un soleil d’une lanterne. Celui qui
t’appartiens baise la bouche de Béatrix sur les lèvres d’une
fille, retrouve, centuplée, dans de sales accouplements, la pure
extase du premier amour. Tu dis, toi aussi : « Vous serez comme des
dieux ! » et tu tiens ta promesse ; celui qui convoite l’or entend
s’écrouler autour de lui des niagaras somptueux de monnaies ;
celui qui aspire à la gloire des Dante et des Shakespeare, voit se
précipiter sur son passage l’enthousiasme éperdu des foules ; et
pour celui que tente le triomphe des chefs militaires, tu sonnes dans
les clairons héroïques et flottes dans les victorieuses bannières.
Catulle Mendès, Le mangeur de
rêve (1883)
Drogue et littérature | Alan Watts
Je regarde maintenant ce que
d'ordinaire j'appellerais une broussaille inextricable – fouillis
de plantes et de mauvaises herbes avec des branches et des feuilles
en tous sens. Mais maintenant que prédomine en moi l'esprit qui
organise et perçoit les relations, je me rends compte que la
confusion ne vient pas de la broussaille elle-même, mais bien de la
maladresse de ma pensée. En fait, chaque brindille est parfaitement
à sa place, et le fouillis est devenu une arabesque aussi
subtilement ordonnée que les célèbres entrelacs qui ornent les
marges des anciens manuscrits irlandais. Dans le même état de
conscience, j'ai vu un bois à l'automne, la multitude des branches
nues et des rameaux se détachaient à contre-jour sur le ciel. Il ne
s'agissait pas d'un fouillis, mais d'une dentelle ou du délicat
guillochage, œuvre d'un joaillier enchanté. Une bûche à demi
décomposée, couverte d'une rangée de champignons et de plaques de
mousse m'apparaît comme aussi précieuse qu'une œuvre de Benvenuto
Cellini – un assemblage, éclairé du dedans, de jais, d'ambre, de
jade et d'ivoire, toute cette décomposition poreuse et spongieuse du
bois semble avoir été ciselé avec une patience et un art infini.
Je ne sais pas si c'est parce qu'un tel mode de vision organise le
monde de la même manière qu'il organise le corps, ou si c'est
simplement parce que la nature est ainsi formé.
Alan Watts, The Joyous
Cosmology : Adventures in the Chemistry of Consciousness,
New York, Pantheon Books (Random
House), 1962 (préface de Thimothy Leary);
Joyeuse Cosmologie. Aventure
dans la chimie de la conscience,
traduction : Jacques Brosse,
Paris, Fayard, 1971, p. 97.
The Joyous Cosmology est
essentiellement consacré à trois drogues : la mescaline (principe
actif du peyotl),
la psilocybine (extraite d'un
champignon mexicain) et le LSD (« acide » dérivé de
l'ergot de seigle).
Drogue et cinéma
lundi 4 novembre 2019
Teresa Murak | Woman's Calendar
Teresa Murak | Woman's Calendar (1976)
Après avoir terminé ses études à
l'Académie des Beaux-Arts de Varsovie, Teresa Murak (née en 1949 en
Pologne) est devenue une pionnière de l'art éco-féministe en
Pologne. En tant qu'étudiante, Murak a collaboré avec des
scientifiques et des écologistes pour produire des dessins
scientifiques des structures végétales avant de développer ses
travaux terrestres et ses performances. Influencée par la
philosophie jésuite et orientale, Murak lance des processus de
croissance, des systèmes symbiotiques et des rituels en tant que
pratique axée sur les processus. Le travail de Murak s'intéresse à
la féminité et à la nature à travers un temps répressif culturel
et politiquement en Pologne dans les années 1970 et 80 et
continuellement jusqu'à aujourd'hui. La politique poétique
d'avant-garde de son travail écologiquement engagé a plus
d'actualité aujourd'hui que jamais.
Jean-Jacques Lebel
«120 Minutes dédiées au Divin
Marquis» Happening de Jean-Jacques Lebel qui eut lieu dans le cadre
du 3e festival de la libre expression du 4 avril au 3 mai 1966. Une
deuxième version a eut lieu le 27 avril.
«L’idée, délibérément
paradoxale, d’une exposition sur le thème de l’irreprésentabilité
chez Sade et au-delà m’est venue en 1966 tandis que mon happening
«120 Minutes dédiées au Divin Marquis» se déroulait au Théâtre
de La Chimère, situé au 42 rue Fontaine à Paris, dans l’immeuble
habité par André Breton. J’ai envoyé le texte de la «Neuvième
Journée» des «Cent vingt jours de Sodome» à une dizaine de
plasticiens et plasticiennes de ma connaissance en leur demandant de
dessiner, peindre ou photographier ce que ces pages leur inspiraient.
L’expérience a conduit à une impasse et je l’ai abandonnée. »
Jean-Jacques Lebel
Jean-Jacques Lebel
Jean-Jacques Lebel
Happening Playtex oragnisé par
Jean-Jacques Lebel à la Tour d'Argent le 11 mars 1965 à Paris,
France - Jean-Jacques Lebel de dos peint la silhouette de Franciska
Fisher . (Photo : Giancarlo Botti)
Jean-Jacques Lebel : Mode d'emploi du
Pseudo-Kini : Playtex, Paris, 1965 », dans le restaurant La Tour
d'argent, 11mars 1965
Otto Muehl
Otto Muehl
Materialaktion Nr. 3 (Klarsichtpackung
- Versumpfung in einer Truhe - Panierung eines weiblichen Gesäßes -
Wälzen im Schlamm) le 26 Fevrier 1964 dans l'appartement de Muehl.
Photo : Ludwig Hoffenreich.
Dore O
Alaska (1968) de Dore O
16mm – Durée : 18:00
Metteur en scène, peintre et cinéaste,
Dore O. est née en 1946 à Mülheim. Après des études de Design à
l'Université de Krefeld, elle suit des cours de peinture à Hambourg
et Pérouse. Depuis 1967, elle se consacre au cinéma et réalise
plusieurs films avec Werner Nekes. Elle est co-fondatrice de la
"Hamburg Filmmacher Coop" (1968) avec Helmut Costard, Klaus
Wyborny, Struck, Nekes
(http://www.cinedoc.org/cineaste-85-dore-o.html)
Stan VanDerBeek
dimanche 3 novembre 2019
Begoña Grande
Vacio (2011 - Durée : 3:32) de Begoña Grande
Vacio est une performance vidéo de
Begoña Grande qui a été nommée la vidéo la plus représentative
de Bizarro Art dans le festival de court métrage "Caostica V"
à Bilbao en 2011.
samedi 2 novembre 2019
Richard Prince
House Call (2006) de Richard Prince
Durée : 12:30 - Musique : Richard
Prince - Format : DV
Richard Prince se réapproprie les
images stéréotypées d’un film porno des années 80; il les
recadre, les refilme sur un écran de télévision, les altère et
enfin les synchronise avec une musique décalée. Le
résultat est un film sensuel dans lequel le plaisir est l’acteur
principal.
vendredi 1 novembre 2019
Rocío Boliver | Labios vaginal
Rocío Boliver | Labios vaginal
Teatro de la academia de la universidad
de las artes de Helsinski 2015
Ria Pacquée | Pain Pain
Ria Pacquée | Pain Pain
Performance Festival Besançon en 1981
Dans Pain Pain (au sens français et
anglais), elle s’est glissée nue sur une diagonale qui traverse
tout l’espace, se bourrant la bouche de pain. À la fin, la bouche
pleine de pain, elle essaie de dire un poème d’Artaud.
« Tandis que je rampais et que je
mangeais le pain, en même temps, en disant certaines parties du
texte d'Artaud, la ligne disparaissait. En fin de compte, j'ai
presque failli vomir, car le pain français est très sec et je
pouvais presque parler. Ensuite, j'ai manqué d'espace et je me suis
échappé par la fenêtre dans la rue. Alors j'ai laissé les gens
dans l'espace tout seul, seulement avec les restes de pain. Pour le
reste, tout était parti, la beauté de la ligne avait disparu et moi
aussi. »
(While I was crawling and eating the
bread, at the same time, saying some parts of Artaud's text, the line
was disappearing. In the end, I nearly had to puke, because the
French bread is very dry and I could nearly speak anymore. Then I ran
out of space and I escaped through the window into the street. So I
left the people in the space all alone, only with the rests of bread.
For the rest, everything was gone, the beauty of the line was gone,
and I was gone as well)
Interview de Ria Pacquée en 2010
(http://www.belgiumishappening.net/home/interviews/ria-pacquee-2010)
Ria Pacquée | On a grey sunday afternoon
Ria Pacquée | On a grey sunday
afternoon
Au Lokaal 01 à Breda, en Hollande, en
1982
Une seule personne était autorisée à
entrer à chaque fois, elle devait descendre un escalier avant d'être
confronté au corps nu de l’artiste.
« This performance involved the
artist lying nude on the floor of a closed-off cellar wearing only a
mask, with her legs spread and surrounded by little paper dolls. One
female visitor – a feminist, according to the artist – became
extremely angry on seeing the performance, and destroyed the paper
dolls by stepping on them. »
(Lors de cette performance, l’artiste
était allongée nue sur le sol d’une cave fermée, vêtue
uniquement d’un masque, les jambes écartées et entourée de
petites poupées en papier. Selon l'artiste, une visiteuse - une
féministe - est devenue extrêmement fâchée en voyant le spectacle
et a détruit les poupées de papier en les piétinant.) Hilary
Robinson, Feminism Art Theory: An Anthology 1968 – 2014,
Wiley-Blackwell, 2001, p. 38.
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